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FAQ

Quel est ton avis sur le rôle des ingénieur•es face au changement climatique ?

 

Je suis convaincu que les ingénieurs occupent une place centrale dans l’invention de nouveaux modèles et de solutions pérennes, écologiques et justes pour nos sociétés. C’est donc de la responsabilité de nos écoles de former des ingénieurs conscients, ouverts sur le monde et avec la volonté de le changer.

 

Il y a des initiatives qui sont menées au niveau du Groupe INSA qui vont dans la bonne direction. Elles devront ensuite être déclinées au sein de chaque formation. Deux éléments de précision :

  • A terme, je pense nous devrons réussir à infuser directement cette réflexion dans le contenu de certaines matières. Cela permettra de traiter l’enjeu de la durabilité et de l’écologie sur l’ensemble du cycle depuis l’extraction des ressources jusqu’au recyclage. C’est une ambition à long terme, elle devra être menée progressivement par étapes.
  • Ce n’est pas le rôle de l’INSA de défendre une énergie plutôt qu’une autre, mais de fournir les outils à une réflexion critique et éclairée pour nos diplômés.
 

Face à l’urgence de la situation et au temps nécessaire pour l’intégrer complètement dans le contenu pédagogique, d’autres initiatives doivent être menées en parallèle :

  • Encouragement des initiatives à l’échelle du campus à travers la dotation à un budget participatif répondant à des objectifs de développement durable, labellisation du campus pour le suivi des démarches engagées
  • Coopération avec l’Etat, la région Bretagne et Rennes Métropole pour réaliser de nouveaux moyens de promotion immobilière et de financement afin d’obtenir la neutralité énergétique (voire carbone selon le périmètre des actions menées)
 

Dans tous les cas, au plus tôt nous amorcerons cette réflexion, au plus tôt elle aboutira.

   

Q1 - Sur ton CV, on peut voir que tu as des années d'expérience dans l'industrie de l'énergie fossile, est-ce compatible avec ces convictions? Q2 - Sur Facebook, des étudiants vous ont fréquemment interpellé sur votre parcours dans le secteur pétrolier – presque 10 ans dans deux entreprises différentes – mais à ce jour, je ne crois pas que vous leur ayez répondu. En 2020, la planète brûle et vous travaillez dans un secteur à l’impact écologique catastrophique. Pourriez-vous expliquer en quoi ce parcours démontre votre prise de responsabilité face aux enjeux climatiques ?

 

C’est tout à fait compatible en effet. Le projet que je défends est porté par mes convictions ! L’une d’entre elle concerne la responsabilité sociétale et citoyenne de la formation des ingénieurs.

 

Je défends la nécessité que soit instillés dans la formation :

  • une réflexion éclairée sur la question de la responsabilité de l’ingénieur (sur toutes les thématiques)
  • les outils pour évaluer l’impact écologique global, depuis l’extraction des ressources jusqu’au recyclage, du contenu proposé en formation
 

Je vous invite à lire la réponse à la question « Quel est ton avis sur le rôle des ingénieur•es face au changement climatique ? » pour compléter ce point.

 

Lorsque j’étais étudiant, nous n’avions aucun cours sur le sujet et notre information des enjeux était bien moindre. Il faut réaliser que la prise de conscience des signaux d’alarme sur l’accélération du réchauffement climatique est relativement récente ! Il faut globalement attendre 2015 et l’Accord de Paris (COP21) pour que l’on prenne pleinement conscience de l’urgence de limiter la hausse des températures à 1.5°, seuil maximal qui est parfois perçu comme insuffisant.

 

D’où la mise en place d’une approche plus responsable dans la formation telle que je la défends.

 

Concernant le rôle de l’ingénieur dans l’industrie de l’énergie offshore. Nous sommes de deux générations différentes. C’est peut-être là que nos approches diffèrent, mais elles ne s’opposent pas, elles sont complémentaires. La génération Z est souvent qualifiée de vouloir être « entrepreneuse de sa vie » et s’investirait donc plus naturellement dans une organisation plus alternative. La mienne, la génération Y, est entrepreneuse et intrapreneuse dans une conception encore classique de l’équation travail / vie personnelle. La génération Y est donc plutôt de celle à s’intégrer dans une structure plus classique pour la faire changer de l’intérieur. C’est ce que j’ai contribué à faire à mon échelle !

Puisque la demande est portée dans des proportions galopantes par les pays émergents, ma génération a œuvré pour intégrer le risque environnemental dans l’évaluation des risques liées à leurs opérations. Elle a œuvré pour que l’expertise et les ressources de ces entreprises prennent part au développement des énergies renouvelables. Je ne suis pas dupe, leur incitation est également réglementaire dans certaines régions du monde (ECA) et financière. Mais aujourd’hui ces entreprises ont pris conscience que ces sujets ne pouvaient être traités de manière secondaire ou simplement à des fins marketings (greenwashing) si elles veulent conserver leurs talents, ceux-ci étant toujours plus à la recherche de sens dans leurs missions.

 

Mais j’observe que ces transformations sont encore trop lentes. Et surtout nous avons besoin d’un tissu d’entreprises innovantes plus agiles capables de porter le développement de ces nouvelles solutions.

C’est pour toutes ces raisons que je défends le fait que nos ingénieurs doivent être formés riches de ce bagage intellectuel et forts des outils de discernement qui leur seront proposés.

   

Q1 - Je suis des cours à distance depuis quelques mois à peine, et je constate déjà mon propre décrochage. Ma chambre n’est pas l’endroit dans lequel je travaille le mieux : la tentation est partout, le lit n’est pas loin. Me déplacer pour assister à un cours m’offre le conditionnement mental pour être attentif. Loin de toutes les distractions de ma collocation. En amphi, même si les cours sont parfois un peu longs, on croise des gens, on fait des rencontres, avec des amis ou avec la personne avec qui on partagera sa vie. Remplacer cela par un écran, dans une école qui se prône humaniste, me semble difficilement soutenable. Pourriez-vous nous détailler votre plan sur ce point ? Q2 - Comment envisagez-vous de concilier la demande des étudiants de présentiel et interaction avec leurs enseignants avec la mise en place de cours digitalisés à grande échelle ? Q3 - Bonjour, vous expliquez promouvoir l’enseignement numérique, que pensez-vous de potentiels décrochages engendrés par le manque de contacts ?

 

Digitalisation ne veut pas dire déshumanisation.

En outre, elle répond au contraire bien mieux que le système actuel au décrochage, permettez-moi de développer en 8 points :

  • 0/ Etat des lieux : le digital a dû être improvisé face à la crise sans toujours avoir le temps d’adapter en cohérence la pédagogie associée
  • 1/ Nécessaire place de l’humain dans la formation et sur le campus
  • 2/ Approche plus adaptée de la pédagogie développée avec les représentants élèves et enseignants
  • 3/ Digitalisation et prévention du décrochage scolaire
  • 4/ Espaces et moyens mis-à-disposition pour assurer la qualité du visionnage
  • 5/ Interactions en TDs et TPs
  • 6/ Moyens pour le mettre en oeuvre
  • 7/ Volume horaire des enseignants-chercheurs
  • 8/ Retour d’expérience des confinements
 

Etat des lieux : le digital a dû être improvisé face à la crise sans toujours avoir le temps d’adapter en cohérence la pédagogie associée

Les cours en distanciel ont été mis en œuvre dans l’urgence du fait d’une situation sanitaire inédite. Il a fallu s’adapter sans avoir toujours le temps d’utiliser le digital de manière appropriée. On se retrouve finalement parfois à faire cours de la même manière qu’auparavant. Les méthodes restent relativement les mêmes : un professeur face à son amphi. Or l’utilisation du digital ne peut être une simple reproduction des usages passés. Ils nécessite une pédagogie qui leur est propre.

 

1/ Nécessaire place de l’humain dans la formation et sur le campus

Je ne suis pas pour le « tout digital » - Le digital ne doit pas remplacer l’humain. La valeur de nos années étudiantes et de notre apprentissage INSA passe par l’interaction de groupe, la réalisation d’amitiés sincères et, comme évoqué dans la question, peut-être la rencontre de la personne avec qui vous partagerez votre vie. Le modèle de la formation INSA s’appuie sur la vie en communauté et l’esprit de corps sur un campus intégré, sur l’entraide et sur la vie étudiante sous toutes ses formes.

Elle est donc à préserver en temps que tel, fidèle au modèle des INSA. Ces interactions sont utiles pour vous former en tant qu’adultes, les échanges pour affermir votre esprit critique et les relations humaines pour participer à votre construction et à votre bien être. J’ai moi-même développé des amitiés rares lors de mes années INSA qui comptent toujours autant près de 12 ans après ma sortie.

 

2/ Approche plus adaptée de la pédagogie développée avec les représentants élèves et enseignants

Le digital est ici proposé pour repenser le modèle Amphi/TDs/TPs, non pour le remplacer intégralement. Il s’agit d’identifier ce qui ne fonctionne pas (ou plus) dans cette approche traditionnelle où l’on observe justement beaucoup d’absentéisme et du décrochage scolaire. Il est, pour certains étudiants, générateur d’un sentiment de décalage, de stress et de perte de confiance en soi. Pour d’autres, il est considéré comme de la perte de temps, soit parce que les connaissances sont dispensées à un rythme qui ne convient pas, soit parce que la rétention d’information à l’issue de l’amphi s’avère trop faible. Dans cette équation Amphi/TDs/TPs, c’est souvent l’amphi lui-même qui est pointé du doigt, mais c’est l’équation complète qui va bénéficier de cette innovation. Cette transformation se fera en y impliquant les étudiants comme les enseignants à travers leurs représentants au Conseil des Etudes.

 

3/ Digitalisation et prévention du décrochage scolaire

Imaginons que certains amphis (et non les TDs ou les TPs) soient identifiés comme pouvant être convertis en cours digitaux pour le bénéfice de l’apprentissage. Il convient alors d’adapter la pédagogie propre à ce support. Les retours d’expériences sont nombreux sur ce sujet, à travers notamment les plateformes de type coursera.

Chacun pourra alors visionner à son rythme, faire pause si besoin, revenir en arrière, voire revisualiser certains passages précis si besoin. C’est en cela que l’on peut parler de cours quasiment personnalisés.

Surtout, c’est un moyen de lutter contre le décrochage scolaire, car par le biais de la plateforme, il est justement possible d’identifier les étudiants qui ne suivent pas les cours.

En outre, il est possible de proposer un rapide quizz à la fin de chaque session qui permette d’évaluer le niveau de compréhension de l’étudiant et donc :

  • D’ajuster le contenu des TDs réalisés en présentiels pour répondre précisément à ces points d’incompréhension
  • De proposer du tutorat en cas de besoin

Ce sont des choses qui ne peuvent pas être identifiées avec les amphis en présentiel par exemple et donc apporteront une aide pour l’accompagnement des élèves et prévenir toute forme de décrochage.

 

4/ Espaces et moyens mis-à-disposition pour assurer la qualité du visionnage

L’environnement de travail n’a pas forcément à être sa collocation ou sa chambre d’étudiant. L’école doit accompagner la mise à disposition de salles, au CRI pour ceux qui ne possèdent pas d’équipement multimédia, ou à la BU, pour visualiser ces cours dans un environnement propice à la concentration et à l’étude. Des salles plus grandes pourraient être réservées pour des visualisations en petits comités.

 

5/ Interactions en TDs et TPs

L’interaction avec les professeurs sera maintenue à travers les TDs et les TPs. En outre, le temps qui leur est libéré pourra être mis à profit pour leurs propres travaux de recherche ou pour des heures de permanence pour répondre aux questions.

L’interaction avec les autres étudiants sera maintenue à travers les cours maintenus en présentiel à l’INSA, à travers la vie associative.

 

6/ Moyens pour le mettre en oeuvre

Le développement de tels supports de cours ne pourra pas s’improviser du jour au lendemain. Cela demande de la préparation pour adapter une approche pédagogique cohérente avec le support. Cela demande des moyens également. C’est pour cela que je suggère de les réaliser pour des matières qui sont peu amenées à évoluer d’une année sur l’autre et de les développer en mutualisant les supports à l’échelle du groupe INSA, par exemple pour le STPI.

 

7/ Volume horaire des enseignants-chercheurs

Pour les enseignants et les enseignants-chercheurs dont le volume horaire serait réduit, si leur volume d’heure d’enseignement minimum est toujours validé, cela les déchargera par exemple au profit de leur propre recherche.

Pour les autres, dans le cadre de ce qu’il est possible de faire dans le cadre du contrat d’EC, ces heures pourront être mise à profits de missions pédagogiques au sein desquels celui-ci souhaiterait s’engager.

 

8/ Retour d’expérience des confinements

La situation sanitaire actuelle nous oblige à anticiper que ce rythme de confinement soit prolongé. Il convient donc de réaliser un état des lieux des solutions qui ont émergées pendant ces deux premiers confinements et d’identifier ce qui mérite d’être conservé et d’ajuster ce qui nécessite de l’être. Si ces situations perdurent, l’école devra réfléchir à la manière de s’assurer du bien-être étudiant et de proposer des approches pour permettre aux étudiants de tisser des liens malgré la distance.

   

Comment promouvoir un modèle de formation humaniste et écologique en ayant une politique d’enseignements individualisés, à la carte, appuyée sur le numérique ?

 

Pourquoi pas ? Je ne pense pas que les deux aspects soient en opposition car la dimension digitale d’une partie seulement de la formation ne remet pas en cause le modèle humaniste, au contraire.

 

Je vous invite à lire la réponse à la question précédente sur le thème du digital.

 

Je souhaiterai cependant préciser 2 points :

  • En proposant un système de cours « à la carte », cela signifie tout de même que certains groupes de matières devront être prises ensemble pour rester cohérent avec les spécialisations pour lesquelles nous sommes certifiés par la CTI. Par contre, cela permettra de développer un enseignement d’humanité qui soit transversal à l’ensemble des départements, avec des thématiques obligatoires (langues, sport) et des thématiques selon les appétences individuelles (gestion, entrepreneuriat, etc.). Cela garantira un bagage de qualité pour chacun.
  • Concernant les thématiques « nouvelles » comme l’écologie, un fonctionnement flexible « à la carte » permet justement d’ajouter facilement des blocs de matières et donc d’avoir des cours dédiés sur l’écologie avant que nous ayons pleinement intégré une réflexion complète sur le cycle de vie (depuis l’extraction des ressources jusqu’au recyclage) dans chaque cours. Comme cette thématique est en pleine évolution, faire preuve d’agilité dans la pédagogie permettra d’en intégrer facilement les différentes évolutions. Cf. Question « Quel est ton avis sur le rôle des ingénieur•es face au changement climatique ? »
   

Quelle stratégie pour donner aux actuelles plateformes PFTs des moyens indépendant des laboratoires de recherche tant niveau personnel que équipements avec objectifs plutôt simples, prestations de services envers l’industrie qui se situent en dehors des missions fondamentales du personnel EC et BIATSS de notre établissement chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ?

 

Il convient en effet de trouver un modèle économique et de fonctionnement qui soit approprié pour les PFTs. Cela doit passer par un pilotage dédié qui définisse un règlement d’utilisation des moyens et des prestations réalisées, ainsi que leur prix forfaitaire ou unitaire. Ces tarifs doivent respecter les règles de concurrence et couvrir à minima les coûts associés à ces prestations : encadrement, opérations, moyens, fluides.

 

Il peut alors être imaginé de s’appuyer sur les étudiants du cursus innovation – recherche pour s’investir dans la réalisation de ces études. L’objectif est double, alimenter concrètement l’intérêt pour la recherche de ces étudiants et donner du sens à cette démarche par des applications bénéficiant directement au tissu socio-économique d’une part, et que de renforcer leur interaction avec l’entreprise. Cela pourrait par exemple permettre d’aboutir sur des thèses CIFRE pour certains.

 

Concernant les équipements de recherche, il peut en effet être réalisé un audit de leur utilisation et de mettre en place des indicateurs de suivi. Leur mutualisation pourra alors être réalisée selon des process stricts et des règles qui priorisent leur utilisation par nos laboratoires. Cependant, plutôt que de les laisser inutiliser une partie du temps, les amortir à travers des prestations de la PFT est une opportunité fondamentale pour l’établissement.

 

A partir du moment où la PFT devient un levier de croissance pour l’école et une source nouvelle de financement, contribuant à l’amélioration globale de l’environnement de recherche et de formation, elle constituera l’une de nos missions. Elle répond également à l’un des axes sociétaux attendus par l’Etat, la région et la métropole de participer au dynamisme et à l’attractivité du tissu socio-économique.

   

Pouvez-vous nous en dire plus concernant votre politique à l’international (recherche, formation, mobilité internationale) ?

 

Avoir une politique de recrutement volontariste pour notre école doctorale vis-à-vis des doctorants internationaux sur le modèle de notre filière internationale Peut-être penser l’effort de marketing à l’échelle du Groupe INSA comme pour nos filières internationales

 

Porter l’obtention du label HRS4R et s’aligner sur les recommandations HR pour les décliner au sein de l’établissement et favoriser :

  • La mobilité européenne
  • L’obtention de crédits européens
 

Supporter une politique de mobilité pour les enseignants-chercheurs en apportant des conditions de retour pour des périodes supérieures à 6 mois (au-delà du système de disponibilités). Encourager le personnel à bénéficier des programmes Erasmus+ KA107.

 

Assurer une visibilité de l’établissement au moins jusqu’à l’échelon européen :

  • A travers la visibilité internationale du Groupe INSA
  • A travers l’UniR
 

S’appuyer sur la taille et la renommée du Groupe INSA capable de rivaliser avec les grands instituts technologiques afin de négocier des partenariats internationaux de recherche et d’échanges académiques avec un certain nombre de places réservées par écoles.

 

Récompenser la mise en œuvre de partenariats internationaux par des chercheurs, profitant globalement à l’établissement.

 

Revoir le cursus actuel Bac + 2 + 3 pour un cursus Bac + 1 + 2 + 2 sur le modèle de Toulouse pour s’accorder avec le système de licence et master internationaux et favoriser les échanges dans les deux sens.

 

Proposer des modèles originaux de départ à l’étranger (césures, etc.) pour les étudiants.

   

Pas de questions spécifiques sur ce sujet

Bonjour, en quoi votre jeunesse et votre détermination peut-elle compenser le manque d’expérience en comparaison des autres prétendants à la direction qui possèdent derrière eux des années d’expériences en tant que directeurs ?

 

Je n’apporte pas que ma détermination, j’apporte ma maturité et tout un pan de qualités et de compétences :

  • Vécu du modèle INSA et de ses spécificités
  • Investissement dans le réseau Alumni INSA qui constitue un atout considérable pour l’école
  • Expérience personnelle de la réalité d’ingénieurs
  • Compréhension de la grande variété d’ingénieurs, du rôle et des responsabilités qui leur incombe
  • Un vécu international qui permet d’en saisir les enjeux. L’enseignement supérieur est concerné de la même manière par ce contexte mondialisé. Si c’était déjà le cas pour la Recherche, la formation doit être également pensée à travers le prisme de l’international face à une compétition mondiale révélatrice des enjeux et des attentes immenses auxquels elle doit répondre.
  • Le langage de l’entreprise. Aujourd’hui l’un des principaux leviers de croissance de l’école pour améliorer son environnement de recherche et de formation passe par les collaborations avec le tissu socio-économique. Il faut donc en comprendre les problématiques qui leur sont propres et être capable de parler leur langage pour les amener à investir avec nous.
  • Des expériences de Direction. Par exemple Direction opérationnelles aux USA, Direction de Site à Pointe-Noire en République du Congo, Direction de projets à Monaco.
  • Des qualités de leadership et relationnelles.
 

J’apporte un réel attachement à l’établissement qui m’a formé, qui m’a construit et auquel je dois ma carrière. Je n’ai pas la lassitude de ce type de fonction.

 

J’apporte une compréhension des enjeux de l’établissement, notamment dans sa nécessité de s’affirmer en tant qu’école d’ingénieurs et de nouer des partenariats localement pour participer au dynamisme et à l’attractivité régionale et en bénéficier dans ses moyens en retour.

 

J’apporte un regard neuf sur l’établissement, l’enseignement supérieur et la recherche justement au moment où l’INSA a besoin de se renouveler face au gel des dotations de l’état.

 

J’apporte enfin la capacité de fédérer autour de ce projet d’établissement. Je n’appartiens à aucun corps de l’établissement. Je souhaite apporter à l’établissement mon style de management collaboratif, à savoir, embarquer chacun à travers sa mission à la réussite globale de l’école. Je souhaite y mettre en œuvre une gouvernance collaborative, en bonne intelligence avec les représentants du personnel et surtout m’appuyer sur les conseils statutaires de l’établissement en leur déléguant des responsabilités claires. L’avantage de ce mode de gouvernance est une plus grande responsabilisation et donc reconnaissance des personnes investies et la possibilité d’arbitrer sereinement en tant que Directeur sur la base d’une réflexion éclairée.